CP Initiative pour l'avenir

La crise climatique est profondément liée au capitalisme : la Jeunesse socialiste lance une nouvelle initiative climatique

Ce mercredi 17 août 2022, les militant·es de la Jeunesse socialiste genevoise (JSG) ont suspendu une banderole au pont du Mont-Blanc pour annoncer le lancement de leur nouvelle initiative fédérale. Cette initiative, du nom d’”initiative pour l’avenir”, propose de taxer les successions des ultra-riches pour financer la transition vers une société écologique et sociale. Ce n’est qu’en s’attaquant directement aux responsables de la crise, les capitalistes, qu’il est possible d’affronter cette crise.

Ce mercredi 17 août, la JSG a déployé sur le pont du Mont Blanc une banderole arborant le slogan “Fini les profits, à nous l’avenir”. Il s’agit du slogan de l’”initiative pour l’avenir”, nouvelle initiative fédérale de la Jeunesse socialiste suisse. Alors que les symptômes du réchauffement climatique sont plus visibles que jamais durant la vague de chaleur actuelle, l’initiative de la Jeunesse socialistedemande la mise en place de mesures efficaces et nécessaires de lutte contre la crise, à savoir une transformation intégrale de notre système économique et de nos modes de financement. Pour financer cette transformation, l'initiative lèvera un impôt de 50% sur la part des successions et les dons dépassant les 50 millions de francs.

La crise climatique est une crise du capitalisme

La raison pour laquelle les ressources pour la lutte contre la crise climatique doivent être prélevées chez les ultra-riches, c’est qu’elles et ils sont directement responsable de la crise climatique : en effet, ce sont les ultra-riches qui maintiennent et entretiennent le capitalisme, le système directement responsable de cette crise. Ayant le contrôle des moyens de production, elles et ils décident des investissements qui sont faits. Et les capitalistes font systématiquement les investissements qui leur permettent de générer le plus de profit. Or, ce sont aussi les plus polluants.

L’échec de l’écologie libérale

L’écologie libérale, largement défendue par la classe politiqueallant de la gauche bourgeois à la droite, a vainement cherché à régler le problème de la crise climatique sans toucher au système à son origine, le capitalisme. “Cela fait plusieurs décennies que l’écologie libérale nous promet une solution sans sortie du capitalisme : le développement durable, les bons carbones, la recapture du CO2, etc. Non seulement cela n’a jamais marché, mais cela s’est en plus fait par des mesures anti-sociales.” a expliqué Mélanie Rufi, secrétaire de coordination de la JSG.

Pour une politique climatique sociale

Nous avons choisi le pont du Mont Blanc parce que, du fait de sa disposition centrale, il est représentatif des rapports de force qui structurent la société : nous sommes tout près des Pâquis, un quartier populaire presque pas végétalisé, dont les habitant·es souffrent énormément des poches de chaleur, et de l’autre côté nous voyons les bords du lac chics où se prélasse la bourgeoise. Et en même temps, nous avons la vue sur les enseignes des banques d’affaires, qui investissent massivement dans les énergies fossiles, et continuent ainsi à alimenter la crise.” a précisé Elisabetta Marchesini, membre du comité de la JSG et coprésidente du PS Rive droite.

Pour plus d’informations :

Elisabetta Marchesini, membre du comité : [email protected]

Mélanie Rufi, secrétaire de coordination : [email protected]

Pour en savoir plus